mercredi 7 novembre 2007

L'aisselle


Lorsque tu apparais en l’ombre d’un bras nu,
C’est tout un monde qui se découvre à nos yeux.
Nos narines frissonnent, nos cheveux font sous eux :
Nous sommes à genoux, désarmés, éperdus.

C’est la folie qui monte en ton fumet velu,
Toison anarchique — Ô ! Buisson digne des dieux !
Serpents malodorants, écheveau délicieux,
Rousses, blondes, brunes — Rasées !... Frisson ténu.

Ô, déversoir d’odeurs ! Ô, la noble auréole !
Je suis prêt à mourir, le nez dans ta corolle.
Pics frais taillés — Taillis sombre de la pucelle !

Que le suc féminin y coule en maint lacis,
Larme clownesque et blanche, éclat d’or, pâle pluie,
M’enivrant de ton poil, je crie ton nom : aisselle !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Eh beh ! et c'est pour qui cette déclaration d'amour ? J'espère que le prochain épisode ne sera pas consacré à ce nouveau culte, l'ondinisme et à la douche dorée dont vous régalez vos visiteuses, jeune homme !