J'ai une vraie tendresse pour vos dessisn Raphaël. Déjà, celui du "Déserteur" m'avait si fort frappé que j'ai cette page je la pris pour mes favoris. Ainsi, chaque fois qu'une heureux destin me guide vers votre errance, je retrouve cet être où s'encadre une fêlure en ce ventre si fin. Et ce rouge... Très sincèrement, vous avez un vrai talent de dessinateur, j'ignore vos compétences techniques mais ce qui est certain, c'est que vos traits et couleurs sont habités par votre âme qui en irradie (je sais qu'"âme" est un mot qui n'appartient pas à vos créances et croyances. Vous aurez donc la bonté de percevoir ça comme une métaphore, ça ne saurait me déranger pas plus que vous, je le veux espérer).
Je ne vais pas gloser (maintenant du moins -incise parenthésée lourde de menaces)sur le "dessin" -je n'ose écrire tableau et pourtant c'est plus qu'un simple dessin; quoi qu’il en soit il y a présence de l'art dans ces oeuvres. C'est curieux, il n'y a jamais d'art dans la virtuosité de Lapinos -H. C'est très bien fait -même s'il ne progresse pas - il a indéniablement une excellente technique, mais c'est sans souffle vivifiant fertile, ça ne respire pas, la vie est absolument absente. Alors que vous, oui, il y a une présence qu'on ressent,ça existe, ça vie. C'est sobre, infiniment personnel, et derrière une apparente limpidité de sens, il y a mystère. Et sans proprement parler de malaise, quelque chose est là qui vous étreint, oh, sans vous étouffer, serrer trop fort, c'est bien plus diffus, mais c'est là, une étrangeté nichée au creux de l'être, un douleur aussi, et un détachement tout en même temps (mais là j'évoque surtout "Le déserteur" tant il m'est resté tatoué dans le regard).
Je vous laisse talentueux Raphaël. Au fait, vous devez être content, une bio de l'auteur de Barfly est sortie. Mais peut-être l'aviez-vous lu en anglais? Il faudra que j'y revienne à Bukowski, votre extrait m'a bien plus choppé l'esprit que Les contes de la folie ordinaires qui ne m'ont pas paru, alors, à la hauteur Lowry-Mann-Boulgakov (pour moi les 3 génies du 20ème, avec peut-être un minuscule petit plus pour Mann parce qu'il y a La montagne ET Faustus (que je préfère),Et Joseph et ses frères et-et-et. Précisions: par 20ème je n'entends pas les œuvres conçues et commencées avant 14-18, telle La recherche. Il y a bien Céline, évidemment, mais je crois pas malgré son génie qu'il soit aussi universel que Mann et ses deux pairs. D'autres mettront Joyce et Musil,c'est un petit jeu tout personnel etmes raisons seraient trop longues et fausses puisque post rem).
Pour le texte-bouquet, RAS. Du boulot fignolé-joli, mais que vous sachiez tenir une plume n'est pas une découverte. Je regrette votre propension aux exercices de style, exercices qui naissent de l'angoisse. Peur et pudeur, couple anti-écriture droit jailli de l'enfer des écrivains qui ont une âme -de l'Etre- à mettre sur le papier et qui doutent...c'est précisément la preuve de leur talent. Vous finirez par vous affranchir de ces peurs ("ces peurs" :je simplifie) pour vous donner tel que vous pouvez être, tel que vous devez être. Car un don ne se gache pas. La parabole des talents reste vraie même pour un athée. Je ne sais pas si vous avez du génie mais je sais que vous avez du talent. L'époque est peu accueillante aux authentiques, elle est hostile à tout chant, à toute voix véritable. Mais vous trouverez et réussirez à nous donner le beau texte que vous portez en vous.
ERREUR, émondage raté : lire au tout début (déserteur) - "que cette page je la pris" et non que j'ai cette page" il jarte "j'ai", il explore les extérieures ténèbres,il coalise l'evanescence,il s'incarne disparition. Merci (Ah,il y aussi l'oubli d'une négation au troisème massif,sur Céline lire "mais je NE crois pas"... quant au reste, ça va à peu près. Voilà, soy much bien embêté m'enfin kismet mektout toucitoutça...DA! Restif, vergogneux indolent
Restif les dessins chez Lapinos ne sont pas de lui mais de son copain H. d'ailleurs on peut voir la belle anatomie du Lapinos nonchalemment étendu sur un lit de repos ... attendant comme on ne sait quelle courtisane de sexe mâle !
ipidiblue, infiniment affable enseignant des noirs dessous de la blogosphère,cela ne m'avait pas, a vrai dire, totalement échappé. Mais... fut un temps où Lapinos montrait un peu ses dessins (le dernier ostenté fut "bloggeuse célèbre à la piscine",soit Isabelle la catholique),hors ceux-ci ressemblent traits pour traits (c'est le cas de le bloguer) à ceux de "H". qui a, comme par hasard, exactement les mêmes idées que Lapinos sur Van Gogh, Manet, Picasso et peintres consorts.
Alors, sans doute je travaille de la palette, mais à cause de ça et de deux ou trois autres petits détails, je me suis persuadé que H et Lapinos c'était kif-kif bourricot.Pire que Kayser sauze voyez? Si vous connaissez perso les deux bêtes, je me retire (en tout bien tout honneur s'entend) mais sinon,je garde ma petite persuasion en tête. Sont trop jumeaux pour être honnêtes.
Et encore merci de vous être penché sur mes petis propos avec cette urbanité distinguée qui est l'une des clés de votre dandysme smart et nonchalant (j'ai lu que vous aimiez Restif, le vrai, ça touche ces choses là).
6 commentaires:
J'ai une vraie tendresse pour vos dessisn Raphaël. Déjà, celui du "Déserteur" m'avait si fort frappé que j'ai cette page je la pris pour mes favoris. Ainsi, chaque fois qu'une heureux destin me guide vers votre errance, je retrouve cet être où s'encadre une fêlure en ce ventre si fin. Et ce rouge...
Très sincèrement, vous avez un vrai talent de dessinateur, j'ignore vos compétences techniques mais ce qui est certain, c'est que vos traits et couleurs sont habités par votre âme qui en irradie (je sais qu'"âme" est un mot qui n'appartient pas à vos créances et croyances. Vous aurez donc la bonté de percevoir ça comme une métaphore, ça ne saurait me déranger pas plus que vous, je le veux espérer).
Je ne vais pas gloser (maintenant du moins -incise parenthésée lourde de menaces)sur le "dessin" -je n'ose écrire tableau et pourtant c'est plus qu'un simple dessin; quoi qu’il en soit il y a présence de l'art dans ces oeuvres. C'est curieux, il n'y a jamais d'art dans la virtuosité de Lapinos -H. C'est très bien fait -même s'il ne progresse pas - il a indéniablement une excellente technique, mais c'est sans souffle vivifiant fertile, ça ne respire pas, la vie est absolument absente. Alors que vous, oui, il y a une présence qu'on ressent,ça existe, ça vie. C'est sobre, infiniment personnel, et derrière une apparente limpidité de sens, il y a mystère. Et sans proprement parler de malaise, quelque chose est là qui vous étreint, oh, sans vous étouffer, serrer trop fort, c'est bien plus diffus, mais c'est là, une étrangeté nichée au creux de l'être, un douleur aussi, et un détachement tout en même temps (mais là j'évoque surtout "Le déserteur" tant il m'est resté tatoué dans le regard).
Je vous laisse talentueux Raphaël. Au fait, vous devez être content, une bio de l'auteur de Barfly est sortie. Mais peut-être l'aviez-vous lu en anglais? Il faudra que j'y revienne à Bukowski, votre extrait m'a bien plus choppé l'esprit que Les contes de la folie ordinaires qui ne m'ont pas paru, alors, à la hauteur Lowry-Mann-Boulgakov (pour moi les 3 génies du 20ème, avec peut-être un minuscule petit plus pour Mann parce qu'il y a La montagne ET Faustus (que je préfère),Et Joseph et ses frères et-et-et. Précisions: par 20ème je n'entends pas les œuvres conçues et commencées avant 14-18, telle La recherche. Il y a bien Céline, évidemment, mais je crois pas malgré son génie qu'il soit aussi universel que Mann et ses deux pairs. D'autres mettront Joyce et Musil,c'est un petit jeu tout personnel etmes raisons seraient trop longues et fausses puisque post rem).
Pour le texte-bouquet, RAS. Du boulot fignolé-joli, mais que vous sachiez tenir une plume n'est pas une découverte. Je regrette votre propension aux exercices de style, exercices qui naissent de l'angoisse. Peur et pudeur, couple anti-écriture droit jailli de l'enfer des écrivains qui ont une âme -de l'Etre- à mettre sur le papier et qui doutent...c'est précisément la preuve de leur talent. Vous finirez par vous affranchir de ces peurs ("ces peurs" :je simplifie) pour vous donner tel que vous pouvez être, tel que vous devez être. Car un don ne se gache pas. La parabole des talents reste vraie même pour un athée.
Je ne sais pas si vous avez du génie mais je sais que vous avez du talent. L'époque est peu accueillante aux authentiques, elle est hostile à tout chant, à toute voix véritable. Mais vous trouverez et réussirez à nous donner le beau texte que vous portez en vous.
Restif-sincère. Peu lapidaire
ERREUR, émondage raté : lire au tout début (déserteur) -
"que cette page je la pris" et non que j'ai cette page" il jarte "j'ai", il explore les extérieures ténèbres,il coalise l'evanescence,il s'incarne disparition. Merci
(Ah,il y aussi l'oubli d'une négation au troisème massif,sur Céline lire "mais je NE crois pas"... quant au reste, ça va à peu près.
Voilà, soy much bien embêté m'enfin kismet mektout toucitoutça...DA!
Restif, vergogneux indolent
Restif les dessins chez Lapinos ne sont pas de lui mais de son copain H. d'ailleurs on peut voir la belle anatomie du Lapinos nonchalemment étendu sur un lit de repos ... attendant comme on ne sait quelle courtisane de sexe mâle !
iPidiblue rabbinophile
"nonchalamment" ce sera encore mieux !
iPidiblue alphabétisé d'alpha à oméga
ipidiblue, infiniment affable enseignant des noirs dessous de la blogosphère,cela ne m'avait pas, a vrai dire, totalement échappé. Mais... fut un temps où Lapinos montrait un peu ses dessins (le dernier ostenté fut "bloggeuse célèbre à la piscine",soit Isabelle la catholique),hors ceux-ci ressemblent traits pour traits (c'est le cas de le bloguer) à ceux de "H". qui a, comme par hasard, exactement les mêmes idées que Lapinos sur Van Gogh, Manet, Picasso et peintres consorts.
Alors, sans doute je travaille de la palette, mais à cause de ça et de deux ou trois autres petits détails, je me suis persuadé que H et Lapinos c'était kif-kif bourricot.Pire que Kayser sauze voyez?
Si vous connaissez perso les deux bêtes, je me retire (en tout bien tout honneur s'entend) mais sinon,je garde ma petite persuasion en tête. Sont trop jumeaux pour être honnêtes.
Et encore merci de vous être penché sur mes petis propos avec cette urbanité distinguée qui est l'une des clés de votre dandysme smart et nonchalant (j'ai lu que vous aimiez Restif, le vrai, ça touche ces choses là).
Restif- paranoïaque peut-être, mais pas ingrat.
Possible qu'ils sortent tous deux de l'école de Jeannot Lapin modulo à réaction !
iPidiblue et les écoles d'art
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